Poésie sous la lune
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Poésie sous la lune


 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 

 Liam

Aller en bas 
AuteurMessage
YsabelG
Plume de bronze
Plume de bronze



Féminin Nombre de messages : 50
Age : 33
Localisation : Dans mon crâne
Date d'inscription : 08/04/2007

Liam Empty
MessageSujet: Liam   Liam EmptyDim 8 Avr - 10:29

Vers midi, dans les environs d'un lac reculé du continent, une branche craqua.
Liam sortit d'entre les arbres. Étonnamment les animaux ne fuiyèrent pas à sa vue. Ils semblaient le reconnaître, comme s'il était l’un des leurs. Il s'approcha de l’eau et la frôla délicatement du dos de la main. Elle était parfaite. Il s'agenouillât pour en boire. Il n’avait pas plût depuis des jours, alors il était assoiffé. Sentir le liquide froid couler dans sa gorge lui fit un bien fou. Il avait chaud et se sentait subitement tout crasseux. Les animaux semblaient calmes, il se dit donc qu’il ne risquait rien à faire une courte baignade et il en avait tellement envie… Il cacha ses affaires loin de la vue, attrapa sa serviette et se dévêtit sur la plage, où il laissa le tout.

Les flots étaient délicieux, doux et chaud, réchauffé par la chaleur du soleil bientôt à son paroxysme. Ravivés par cette sensation familière, tous ses souvenirs d’enfance refluaient, Enfant, il descendait, tous les matins, au petit lac derrière la demeure de sa tante, désormais sienne, pour y nager jusqu’à l’épuisement. Voyez-vous Liam aurait pu vivre tranquille dans l’immense demeure que lui avait, entre autre chose, léguée sa chère tante (avec une assez grosse somme), mais il trouvait bien plus intéressante sa vie actuelle. Il avait beau devoir fuir en quasi permanence et parfois crever de faim, il serait mort d’ennui à vivre cloîtré dans un bien trop grand manoir pour une seule personne ou il n’y avait jamais d’action.

Alors, on aurait pu se demander pourquoi il n’avait pas décidé de continuer à vivre confortablement au manoir, mais en ayant une vie sociale trépidante. La réponse est bien simple, le jeune homme était un agoraphobe critique, doublé d’un spasmophile. Dès qu’il se retrouvait en présence d’un nombre supérieurs à 5 ou 6 personnes il faisait une crise de spasmophilie, tellement sa peur était grande. Bien vite, ses parents ont eu peur pour leurs autres enfants et l’on envoyé ailleurs. Précisément chez la bonne personne, sa grande tante Mélinda, une femme aigrie et solitaire, ce qui convenait parfaitement à l’enfant qu’il avait été. Sa tante ne recevait jamais personne sauf les parents du garçon qui venaient prendre de ses nouvelles. Rapidement, la vieille femme et l’enfant se lièrent d’affection de par leurs nombreuses ressemblances. L’affection qu’ils ressentaient ressemblait plus à du respect qu’à de la réelle affection, mais cela suffisait aux deux partie. Le garçonnet était un enfant très curieux. Il passait des heures et des heures à la colossale bibliothèque de la maison. Enfin les heures qu’il ne passait pas à barboté au lac, à cajoler les chevaux dans l’écurie, ou à dîner avec sa tante.

Soudain un cri d’oiseau très aigu le sorti de ses pensées. Il se tendit, il comprenait parfaitement ce que ça voulait dire. Quelqu’un approchait. Il nagea hâtivement, vers la plage et attrapa ses habits et sa serviette. Il alla se cacher derrière un séquoia géant. Il enfila précipitamment ce qu’il pouvait (son pantalon) et épia les alentours. Des bruits provenaient, de la même direction d’où il était arrivé. Bientôt il la vit apparaître. Son aura était d’un merveilleux bleu saphir incandescent. Sous son aura, ses cheveux, d’un noir de jais, prenaient des teintes de ciel nocturne. Sa peau était d’un blanc crémeux presque irréel. Avec grâce, elle se pencha et frôla la surface bleue d’un doigt léger et (lui semblait-il) mélancolique. Dans un mouvement identique à celui que le jeune homme avait accomplit quelques minutes avant.

Longuement, il l’observa caché dans les branches de l’arbre. Souvent, elle se retournait, semblant sentir sa présence et chaque fois son cœur manquait s’arrêter. La première fois, il avait même cru qu’il ne recommencerait jamais à battre. Ce qui le paralysait ainsi c’était ses prunelles étonnement exactement de la même teinte que son aura. En 25 ans Liam n’avait vu cela qu’une fois et c’était chez lui-même. Son aura était de la même couleur miel que ses iris. Le garçon osait à peine respirer de peur qu’elle ne disparaisse. Après plusieurs minutes de pourparler mental très animé, il finit par se convaincre d’aller lui parler. Il espérait ne pas faire de crise de spasmophilie devant elle. Quand elle se retourna il reçut, encore une fois un coup dans la poitrine.

**- Est-ce ça ce qu’on appelle le coup de foudre? **, se demanda-t-il.

L’aura de la belle était parcourue de vague noir, ce qui démontrait soit une colère incroyable, soit une peur prodigieuse.

-Oh, désolé… je vous ai surprise… C’était bien involontaire… Mais j’étais en train… de me baigner quand… vous êtes arrivé et… j’ai cru à un danger… Veuillez excuser mon impolitesse…

Même s’il avait apprit à parler aux femmes grâce à sa tante… Liam avait quelque peu perdu la main avec le temps et le silence de son interlocutrice n'était pas pour le mettre à l’aise. Il se mordit la lèvre attendant sa réponse.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.abelys.skyblog.com
 
Liam
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Poésie sous la lune :: Ecrire :: Roman-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser